Suivi de la pollution des eaux de surface par l’imidaclopride

Projet certifié

En attente de chercheur ou chercheuse

Date de dépôt

11 février 2025

Date de clôture

31 décembre 2024

Durée

Budget

En quelques mots

Causes de l’effondrement des populations de différentes espèces d’oiseaux insectivores fréquentant les milieux agricoles

Impacts sociétaux

  • Droit environnemental
  • Meilleure connaissance d’un milieu, d’un processus…
  • Organisation socio-économique
  • Politiques publiques
  • Réduction des pressions (IPBES)

Financeur du projet

Structure

Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)

France

Présentation du projet

##néonicotinoïdes

# #imidaclopride

# #pollution

# #agriculture

# #pression sur la biodiversité

Descriptif

Depuis les années 1990, on observe une dégradation prononcée de l’abondance des populations d’insectes et celle-ci est concomitante avec l’effondrement de celles de différentes espèces d’oiseaux insectivores fréquentant les milieux agricoles, dont plusieurs espèces protégées : Bruant jaune, Pipit farlouse, Tarier des prés, Faucon crécerellette, etc. Aujourd’hui, c’est au minimum 25% de ces populations d’oiseaux qui ont disparu et le silence s’installe dans nos campagnes, syndrome alarmant de l’extinction d’espèces perdues pour les générations futures. La substance néonicotinoïde la plus commercialisée en France depuis 1991 est l’imidaclopride, qui est principalement utilisé en enrobage de semences pour diverses cultures (blés, betteraves, maïs, tournesol), en action de prévention face au risque de transmission de virus de la jaunisse par les pucerons. L’imidaclopride a des effets délétères directs sur les oiseaux granivores dus à l’ingestion de graines enrobées de la substance toxique (6 graines enrobées suffisent à tuer instantanément une Perdrix grise), et des effets indirects sur les oiseaux insectivores, liés à la disparition des invertébrés, aquatiques et terrestres dont ils se nourrissent.  Des travaux effectués aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et en France ont démontré une corrélation spatiale et temporelle établissant le lien de causalité entre la commercialisation massive de l’imidaclopride et la chute des effectifs d’oiseaux en zones rurales.  Aujourd’hui, malgré ces éléments, la reconduite à l’identique de la dérogation pour prolonger l’utilisation de l’imidaclopride par l’industrie betteravière française de ces pesticides toxiques pour la biodiversité se poursuit, alors que depuis 2020, plusieurs alternatives efficaces à l’utilisation de néonicotinoïdes ont été identifiées par un rapport de l’ANSES. La Belgique, dont les zones de production de betteraves sont proches de celles de la France, a d’ailleurs décidé de ne pas renouveler sa dérogation similaire depuis 2023. 

Ressources

https://www.anses.fr/fr/content/les-neonicotinoides

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